CATÉGORIES DE VERRES POUR LE VITRAIL ET SA FABRICATION
CATÉGORIES DE VERRES POUR LE VITRAIL et sa fabrication
Verre ANTIQUE
Fabriqueé selon la tradition séculaire des verriers. Il y a que deux verreries au monde qui fabrique encore cette le verre avec cette technique soit la Verrerie St-Just (France) et St-Albert (Allemagne)
Verre ANTIQUE plaqué
Obtenu par le placage d’un émail coloré sur une base clair ou teinté.
Verre cathédrale
Dérivé du verre coulé mais présente des ondulations d’un coté, obtenu pas empreintes. Un verre qui laisse passer la lumière, mais il est difficile de distinguer les formes à travers.
Verre translucide
Laisse passer la lumière, mais déforme les formes et contours. Il est parfait pour préserver l’intimité tout en illuminant un espace.
Verre opalescent
Un verre semi-opaque souvent nuancé de blanc laiteux ou de couleurs pastel. Très utilisé en fusion et en vitrail Tiffany pour sa douceur visuelle et son aspect onirique
.
Verre opaque
Ne laisse passer aucune lumière. Il est souvent employé pour créer des contrastes ou pour mettre en valeur des zones spécifiques d’une composition.
Verre coloré
Disponible en une infinité de teintes, le verre coloré peut être transparent, translucide ou opaque. Il est le cœur de nombreuses créations en vitrail traditionnel.
Verre à relief
Avec des textures en surface (martelé, granité, ondulé), il capte la lumière de façon unique. Il ajoute une dimension tactile et visuelle aux compositions.
Verre givré
Souvent sablé ou acide, il crée un effet dépoli. Il diffuse la lumière avec douceur, souvent utilisé pour évoquer la brume ou la glace.
Verre iridescent
Fabriqueé selon la tradition séculaire des verriers. Il y a que deux verreries au monde qui fabrique encore cette le verre avec cette technique soit la Verrerie St-Just (France) et St-Albert (Allemagne)
Verre granulé
Parfois appelé « verre craquelé » ou « verre broyé », il est souvent intégré à des œuvres de fusion pour son effet scintillant ou organique.
Verre trempé
Un verre traité thermiquement pour être plus résistant aux chocs. Il est rarement utilisé en vitrail, mais peut être un support solide pour des projets contemporains.
dalle de verre
Plaque de verre d’une épaisseur moyenne de 25 mm. Dalle de verre St-Just
Comment choisir son verre ?
Le choix du verre dépend du projet, de la lumière ambiante et de l’effet souhaité. Chaque type de verre possède une personnalité propre, et c’est en les combinant que naissent les œuvres les plus vivantes.
Le mystère du verre dichroïque… enfin éclairci !
« Quoi ? » me répondent mes interlocuteurs, souvent avec les yeux ronds comme des billes, quand je leur explique de quoi sont faits mes bijoux. « Dichroïque ? C’est quoi ce mot-là ? » Ha, il en intrigue plusieurs… Et on me demande souvent une explication – rapide, bien sûr – surtout quand je suis en exposition. Mais ce n’est pas si simple à résumer en quelques secondes !
Le mot dichroïque vient du grec ancien et signifie « bi-coloré ». Dès sa création, ce verre joue avec la lumière : elle est réfléchie, réfractée ou filtrée selon l’angle de vue. On dit même que c’est le verre le plus interactif visuellement au monde. Rien de moins !
[Source Wikipédia]
Et lorsqu’on le fusionne à haute température avec un autre verre pour créer un objet ou un bijou, il change encore d’aspect. Ses couleurs virent, évoluent, se métamorphosent. C’est un peu comme s’il avait une personnalité propre.
Dans sa forme brute, le verre dichroïque se présente sous forme de plaques, aux épaisseurs et textures variées, et sur différentes couleurs de base (noir, blanc ou transparent). En ajoutant de l’uranate de sodium cela apporte au verre propriété à double coloration. Ce procédé complexe, issu de technologies aéronautiques, permet de produire un verre aux reflets intenses et toujours changeants.
Pour créer mes bijoux, je superpose plusieurs couches de verre fin, en variant les formes et les couleurs, avec insertion de verre dichroïque entre elles. Ces compositions sont ensuite fusionnées dans un four à environ 1500 °F (815 °C), la pièce devient un cabochon lumineux et unique.
Le résultat ? Une petite œuvre féerique, vibrante et vivante, qui capte la lumière comme aucun autre matériau. À vous d’en juger !
LE VERRE ET SA FABRICATION
Voici une classification par J. HENRIVAUX 1897
VERRE SOLUBLE: Silicate de potasse et de soude
VERRE DE BOHÊME crown glass: silicate de potasse et de chaux
VERRE À VITRE: silicate de soude et de chaux
VERRE À BOUTEILLE: silicate de soude, de chaux, d’alumine et de fer
CRISTAL ORDINAIRE: silicate de potasse et de plomb
FLINT-GLASS: silicate de potasse et de plomb plus riche en oxyde de plomb que le cristal
STRASS: silicate de potasse et de plomb, encore plus riche en oxyde de plomb que le flint-glass
ÉMAIL: silicate, stannate ou antimoniate de potasse ou de soude et de plomb.
Pour la fabrication des vitres, bouteilles, ampoules là où l’emploie du verre ne demande pas de grandes exigences chimiques ou thermiques, on utilise une composition soude-chaux. Lorsque la stabilité à la chaleur est importante, on utilise des verres borosilicés au faible coefficient de dilatation thermique.
Réf.: DICTIONNAIRE DU VERRE par Jean-Paul Van Lith
La couleur dans le verre : origines, procédés et usages
Le verre coloré fait partie intégrante de notre quotidien — des bouteilles de vin aux vitraux — mais la source de ces couleurs est souvent méconnue. Elles proviennent de divers éléments chimiques ajoutés au verre lors de sa fabrication.
Trois grandes méthodes de coloration :
- Les oxydes métalliques (fer, cuivre, cobalt, chrome, etc.) sont les plus répandus. Introduits dans la masse vitreuse, ces ions absorbent certaines longueurs d’onde de lumière, produisant des couleurs variées comme le bleu cobalt ou le vert chrome.
- Les particules colloïdales, créées par traitement thermique, diffusent la lumière à des fréquences spécifiques. L’or donne un rouge rubis, le sélénium un rose soutenu : des couleurs éclatantes très prisées.
- Les particules déjà colorées peuvent aussi être ajoutées, comme pour le verre au lait (opaque, grâce à l’oxyde d’étain) ou le verre fumé. Ce procédé repose davantage sur un effet d’opacité que sur la chimie.
Types de verre selon leur composition :
- Verre sodocalcique : silice + soude + chaux. C’est le verre courant (vitres, bouteilles, verres).
- Verre borosilicaté : silice + trioxyde de bore. Très résistant, il est utilisé en laboratoire, en cuisine ou pour les lentilles de lampes.
Rôles esthétiques et fonctionnels :
Si la couleur du verre sert souvent une intention artistique — comme dans les vitraux — elle a aussi des fonctions utilitaires. Par exemple, les bouteilles de bière sont teintées pour bloquer les rayons UV qui altéreraient le goût. De même, certains verres colorés sont utilisés dans des applications techniques pour filtrer la lumière.