Un art lumineux, un engagement profond

Depuis plus de 20 ans, l’art du verre est devenu pour moi bien plus qu’un métier. C’est une obsession joyeuse, un dialogue constant entre la lumière, la matière et la mémoire. Mon travail de création et de restauration vise à repousser les limites des techniques traditionnelles, tout en respectant la rigueur que le verre exige.

Un projet d’envergure : Saint-George, cœur du village

Un projet patrimonial d’exception à Drummondville

Parmi les projets qui ont marqué ma carrière, la restauration des vitraux de l’église Saint-George de Drummondville reste emblématique. Ce projet, soutenu par la Fondation de l’église St.George, m’a offert un espace de liberté rare : pas d’échéance rigide, mais une confiance accordée à mon savoir-faire. En réponse, j’y ai investi plus que du temps : j’y ai mis du cœur, des heures non comptabilisées, et un profond respect du lieu et de son histoire.

Maître chez nous, une devise à raviver

Recevoir le Prix Maestria, c’est pour moi un élan à poursuivre la transmission du patrimoine, à créer de nouvelles œuvres, à former des mains curieuses et à inspirer les jeunes créateurs d’aujourd’hui. Dans un contexte où le patrimoine est trop souvent relégué au second plan, ce prix vient rappeler que nos savoir-faire sont un bien collectif à chérir.

Comme je l’ai dit lors de la remise du prix : « De tous temps, la sauvegarde du patrimoine s’est tissée dans la transparence, la durabilité, et le refus de perdre ce qui fait notre richesse collective. Redevenons Maîtres chez nous, en passant par nos ateliers, nos valeurs et notre engagement. »

Conclusion : une mosaïque de passions

Ce prix ne marque pas une fin, mais une étape inspirante. Il me pousse à poursuivre en verre et contre tous, à former, à partager, à restaurer et à créer. Car derrière chaque vitrail, il y a une histoire humaine, une passion silencieuse, un geste patient. Et parfois, un rayon de soleil inattendu vient tout faire étinceler.

Trinquons à la santé des métiers d’art.